Cette assistance est constituée de tentes, de nattes, de couvertures, de marmites, de moustiquaires, de seaux, de gobelets, d’assiettes, de couteaux, de cuillères, de louches en bois etc. A cela s’ajoutent des kits hygiénique réutilisables pour les femmes, des sous-vêtements, des rasoirs marque bic, de dentifrices, de savons de lessive et de beauté, de peignes ainsi que de bidons.

Avant de procéder à la distribution de l’assistance, Mme Diane Nshimirimana de la SFBSP-Burundi a procède à la sensibilisation des filles et des femmes bénéficiaires sur utilisation correcte des serviettes réutilisables. «Ce kit hygiénique est utilisé une fois par jour et doit être directement lavé à l’eau propre et au savon après usage. Une fois bien entretenue, une serviette  hygiénique peut être utilisée plus de 3 ans. Non entretenue, elle s’use rapidement et peut entrainer des maladies infectieuses ».

Espérance Ntirampeba, présidente et représentante légale de SFBSP-Burundi demande aux bénéficiaires à ne pas vendre cette assistance mais plutôt d’en faire bon usage.  

 Le chef de Colline Kirekura 13, Augustin Ndayiragije remercie la SFBSP-Burundi pour l’initiative et souhaite que le nombre des victimes à assister soit revu à la hausse car il y en a qui ne sont pas  assistées alors qu’ils sont dans le besoin.

Les bénéficiaires jubilent



Les victimes des effets des changements climatiques qui bénéficient de l’assistance ne cachent pas leur satisfaction «  après l’effondrement de nos maisons, nous sommes restées bouche bée. On ne savait à quels saints se vouer. Avec cette assistance, l’espoir renait. S’il advenait que l’Association revienne pour nous assister, nous souhaiterions qu’elle nous assiste en kits de scolarité car nos enfants n’en ont plus.  Aussi, nous trouver des matelas ».

De trois mois à un mois

A côté de cette assistance en kit non vivres, l’Association octroie aussi une assistance médicale aux personnes victimes des aléas climatiques qui se confient au CDS kirekura. Cependant, les bénéficiaires et l’administration locale se plaignent que l’assistance en intrants médicaux s’échelonne sur une longue période (trois mois). Selon les bénéficiaires et l’administration souhaitent que cette période passe  de trois mois à u mos. De plus, l’administration plaide pour une assistance en matelas car, des patients dorment à même le sol faute de matelas.

Face à ces doléances, la Présidente et représentante légale de l’Association promet d’en discuter avec ses partenaires pour trouver une issue favorable.