En continuant d'utiliser notre site, vous acceptez que nous utilisions les cookies conformément à notre Politique sur les Cookies.
Accepter
Depuis 2022, La Solidarité des Femmes pour le Bien-être et le Progrès vole au secours de certains centres de santé de sa zone d'intervention dont celui de Kirekura. Cela, dans le but d'améliorer la santé de la population en général et celle des victimes des aléas climatiques en particulier.
Ce mardi 09 juillet 2024, la Solidarité des Femmes pour le Bien-être et le progrès a effectué une descente au Centre de Santé de Kirekura situé dans la commune Mutimbuzi, province Bujumbura. L’objectif : Procéder à la remise officielle des appuis multiformes que la SBFSP a octroyé à ce centre de soins. Comme l'adage français dit « Chose promise, chose due Â», la Solidarité à rénové certains blocs de ce centre de santé dont le bloc de maternité et les toilettes dont les murs ont étés retapés. Ainsi, 10 matelas ont été octroyés, 10 lits réparés, des rideaux maternité installés sur la salle de maternité, des plaques photovoltaïques installées.

En plus de cela, des intrants médicaux ont été mis de la disposition du centre de santé. Ces derniers sont destinés aux victimes des aléas climatiques qui se confient au CDS. Deux tables gynécologiques donnés, des paravents et des bleuisses pour infirmiers, Kits de lavages de mains, des robinets réparés, des table gynécologique données.


Annick Dusenge, de la SFBSP-Burundi précise que l’objectif visé n'est autre que le bien-être de la population bénéficiaire de ce CDS. A côté de l’appui en matériel, Mme Annick parle aussi de dons en intrants médicaux destinés à la population victimes des inondations qui a frappé le Burundi dans plusieurs localités du pays et qui ont laissé la population dans le désarroi sans précèdent.  « Vous venez de recevoir cet appui multiforme et multi usage. Ce que je vous demanderais, c'est d'en faire bon usage. Veuillez à son entretien pour en assurer la durabilité Â», appelle-t-elle.
Même son de cloche chez le médecin provincial de Bujumbura M. Jean Paul Ndayishimiye.  

Ce médecin demande au personnel soignant du CDS Kirekura à bien entretenir les locaux de cette structure de soins, à veiller à l'entretien des équipements qu’il vient de bénéficier. Il a d'ailleurs appelé l'administration à la base et la population d’aider dans l’entretien de ces équipements car ils constituent le patrimoine commun.
« Nous apprécions positivement les appuis multiformes de la SFBSP-Burundi. Cependant, vous appuyez peu de centres de santé alors les besoins exprimés au CDS Kirekura sont exprimés aussi dans presque tous les CDS de la province Sanitaire. Si vous pouvez couvrir toute la province, ça nous enchanterait.  A défaut de la province, tout le district sanitaire Â», formule le Dr Jean Paul Ndayishimiye.

Un CDS déterré du gouffre


Barampama Médiatrice, Vice titulaire au CDS Kirekura informe que le CDS a commencé avec un arsenal de problèmes. N’étant pas connecté au réseau électrique de la Regideso ni au plaque photovoltaïques, le personnel soignant utilisait successivement les bougies, puis des lampes à pétrole, ensuite des lampes torches et enfin des plaques photovoltaïques. « Au commencement, nous travaillions dans des conditions très délicate. Lorsqu’un infirmier soignait, l’autre tenait une bougie ou une lampe. C’était le calvaire. Imaginez-vous, faire accoucher une femme sous une lampes torche. C’était un travail pénible.  Il advenait même que la lampe s'éteignait. Ce qui nous choquait, c'est que les patients nous accusaient d'incompétences alors qu'ils ne savaient pas les conditions dans lesquelles nous travaillions. Ce qui contraignaient les patients à se confier à d'autres centres de santé de la localité les plus éloignés même Â», raconte Mme Barampama. Elle se réjouit qu’avec les appuis des partenaires les choses ont changé. Actuellement, même si la lumière n’est pas suffisante, il y a un léger mieux. Même l’affluence à notre CDS va en augmentant. Nous lancerons un ouf de soulagement lorsque notre Centre de Santee sera connecté au réseau électrique de la Regideso.

Les bénéficiaires ne cachent pas leur satisfaction
 
Le personnel soignant de ce centre, les anciens patients, les patients actuels et les gardes malades témoignent de l’apogée du CDS Kirekura. Chantal Nizigiyimana, la trentenaire témoigne : « Mes trois filles ont accouché à ce centre. Dans le temps, lorsqu’on amenait une personne malade, on devrait se munir d’une lampe torche ou d’une bougie. Les infirmiers travaillaient dans des conductions déplorables aggravée par l’obscurité Â».

Mme Espérance Hatungimana: « Auparavant, l’accueil n’était pas chaleureux. Les bâtiments n’étaient pas aussi accueillant. Actuellement, il y a un léger mieux. Lorsqu’un matelas est usé, on le remplace. Lorsqu’un lit est abimé, il est automatiquement réparé Â».

Notons que toutes ces activités ont été finance par le ministère fédéral d'Allemagne Ã  travers l'organisation "action medeor".



© 2023 EJOHEZA NEWS Designed by DSCOMPANY