« Les conséquences de
la violence contre les femmes vont bien au-delà des souffrances physiques
immédiates. Certaines femmes en subissent toute leur vie les séquelles »,
a indiqué l’amb. Pierre Claver Ndayicariye, président de la CVR. Comme il le précise, les femmes qui ont été violées ont eu des grossesses non désirée, ont été infectées
par le Sida ou rejetées par leurs communautés. Parmi les effets à long terme de
la violence à leur égard, l’on cite l’alcoolisme,
la toxicomanie, la dépression et d’autres formes de troubles mentaux et le
suicide.
De plus, ajoute le président de la CVR, la plupart des femmes sont devenues veuves car elles ont perdu leurs maris pendant cette période. Des enfants de pères différents ont été observées à cette époque. Et des enfants bahutu et Batutsi issus de ces pères sont nées. Ce qui, par après, a entrainé des conflits fonciers.
Elles ont été dépouillées de leurs biens meubles et immeubles, leurs véhicules pour les familles qu'ils en avaient, leurs maisons, leurs comptes bancaires saisis dans les banques, elles ont été dépouillées de leur dignité.
Les rescapés des massacres demandent d’être rétablis dans leur droits. C’est-à-dire se voir restitue leurs biens encore existant.
Notons que dans cette perspective, la CVR continue d’organiser des conférences publiques.