Au cours de cette séance, les membres du Rassemblement National pour le Changement ont analysé la situation du pays. Ils ont trouvé que la cherté de la vie atteint son point culminant. Le président du parti Ranac salue les différentes mesures prises la haute hiérarchie notamment le limogeage de certains fonctionnaires de l’Etat qui, au lieu de travailler le développent du pays dilapident les deniers publics. Monsieur Baricako fait référence au changement que le président de la République vient d’opérer au sein de l’ODECA et de l’OTB.
Revenant sur la pénurie des devises qui s’observent et qui handicapes certaines activités, le président du parti Ranac demande de bien gérer le peu qu’il y a et de diversifier les cultures d’exportations. Il a rappelé que la filière café et thé à elles seules ne suffisent pas. Monsieur Baricako souhaite que le secteur minier puisse marque son emprunte dans le développement du pays. De plus, que des lingot d’or puisse réapparaitre à la BRB pour servir de garantie pour les crédits internationaux.
Le parti Ranac trouve aussi urgent de rouvrir le bureau de Human Right Watch pour suivre la situation des droits de l’Homme étant sur terrains. Ce qui réduirait les rapports qui peuvent être biaisés sur les droits humains au Burundi. Cela pourrait aussi contribuer à solutionner la question de la pénurie de devises « Ces diplomates sont payés en devises. Et ces deniers seront utilisés dans le pays. Il en est de même pour les organisations comme FOCODE, Maison Shalom, APRODH, les journalistes et hommes politiques de les laisser rentrer au bercail. Ces organisations bénéficient des financements, qui sont sur la rubrique du Burundi, alors que ces financements pourraient transiter par la BRB. Ils bénéficient de ces financements étant à l’extérieur ce qui constitue un manque à gagner pour le Burundi. Le président de Ranac demande d’éviter la politique de l’autriche en se cachant derrière la souveraineté nationale alors qu’on ne peut pas se suffire. « Il faut développer plus de souplesse diplomatique », certifie-t-il. Et de demander : « Que les mandats d’arrêts internationaux émis contre les opposants au 3e mandat soient annules » Le président du Ranac regrette que certains burundais soient victimes de la situation de 2015, déjà passée.
Aloys Baricako demande la réouverture des frontières avec le Rwanda afin de permettre la circulation des biens et des personnes. A la question des hauts responsables qui se mêlent dans les affaires commerciales, Aloys Baricako évoque la question d’incompatibilité. Il lance un appel pressant au Président de la République à prendre des mesures adéquates pour arrêter cette pratique.
Le parti Ranac n’a aucun lien avec le parti Frodebu.