Cette maladie s'accentue dans les pays à ressources limitées. Plus de 80% des pays à revenus faibles où l'accès aux soins et aux campagnes de prévention est limité font face à cette pathologie ajoute le représentant. Toutefois, la cardiovasculaire peut être arrêtée. Il suffit tout simplement de mettre sur pied des mesures barrières pour barrer la route à cette pathologie.

Développer le mode de vie saine, réduction de la consommation du tabac, pratique d'une activité physique ou sportive régulière sont entre autres des astuces à prendre par cœur que les professionnels de la santé suggèrent pour réduire les risques éventuels de la maladie.

Le Secrétaire permanent au Ministre de la santé abonde dans le même sens. Mais, nuance-t-il, y a une autre astuce que la population devrait mettre en tête: le dépistage précoce de la maladie. Il réaffirme que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour combattre la maladie. 

Pour illustrer, les opérations du cœur sont pour le moment possibles à l'hôpital militaire de Kamenge a récemment annoncé, Dr Marc Nimburanira, directeur général de l’Hôpital militaire de Kamenge. L'hôpital a ouvert un service de chirurgie cardiaque.

Hormis d'autres signes de la maladie cardiovasculaire, il est crucial de ne pas ignorer une douleur thoracique. Il faut plutôt contacter les secours immédiatement si vous ressentez une douleur intense, une pression ou une sensation d'oppression au niveau de la poitrine. Dr. Moïse Habonimana du service des urgences à Kira Hospital indique que cet établissement sanitaire reçoit beaucoup de patients qui souffrent d'une douleur thoracique. Ce qui laisse entendre que le problème reste une réalité.

Néanmoins, regrette Pr. Nicodème Sinzobahamvya, au Burundi le chemin est encore long dans la prise en charge de cette pathologie. Nombreux sont des médecins qui ne savent pas lire l'électrocardiogramme, un appareil pour diagnostique le cœur. Il trouve que pour améliorer la prise en charge de la douleur thoracique aiguë, il faut développer d'abord le savoir-faire. «En pratique il faut encourager tout étudiant qui terminent la médecine, les médecins y compris de savoir lire l'électrocardiogramme.»

L'OMS quant à elle souligne qu'il faut intégrer ce service dans les soins de santé primaire. Dr. Denise Kezimana de l'OMS indique qu'il faut sensibiliser la population à adhérer aux mutuelles de santé. Le cas échéant avoir un plan d'action sur une période pour s'attaquer aux maladies cardiovasculaires. 

L’OMS au Burundi en collaboration avec d'autres partenaires a promis qu'elle restera engagée pour accompagner le Gouvernement  dans la mise en place des stratégies visant à améliorer la prise en charge de la maladie comme l'a souligné Dr Xavier Crespin.