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Consciente des complications dont peuvent être victimes les femmes pendant l'accouchement, l'ONGs Pathfinder s'active pour préserver leur santé. En collaboration avec Econet et GSMA, l'organisation a lancé, vendredi 29 novembre 2024, un système de téléphonie mobile qui permettra aux habitants de Karusi de savoir de manière rapide toutes les informations liées à la santé reproductive. Les habitants s'en réjouissent!
Nous sommes sur la colline Buhiga où est établi le centre de santé  Buhiga. Vendredi 29 novembre 2024, Pathfinder et Econet en compagnie d'une organisation qui œuvre dans la technologie s'étaient donné rendez-vous à Buhiga en province de Karusi. Objectif: lancer un système de téléphonie mobile pour permettre aux habitants de Karusi de connaitre sans délai les informations relatives à la santé reproductive. Une foule immense  était descendue sur les lieux.

Dr. Irénée Ndabagiye, représentant pays de Pathfinder a indiqué que l'initiative est née du constat de Pathfinder selon laquelle le taux de mères qui meurent pendant l'accouchement suite au manque d'informations liée à la santé reproductive est élevé. Il espère qu'avec le numéro vert 174 les risques seront réduits. Selon lui, il est déplorable que les femmes meurent pendant l'accouchement alors qu'elles étaient en train de donner la vie. « C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’organisation Pathfinder dont je suis y travaille davantage »,  a insisté Dr. Ndabagiye. Avant de rassurer les habitants de Karusi qu’il ne ménagera aucun effort pour organiser des séances sur l'utilisation des méthodes contraceptives. Il appelle la population à s'en servir et couper court avec la mentalité selon laquelle celles-ci sont  néfastes pour la santé.

Des résultats palpables


Les complications liées aux grossesses sont une réalité dans la province de Karusi comme l'indique Dr. Léonard Nzisabira, médecin provincial à Karusi. Toutefois, il apprécie les changements importants qu’a connu la province de Karusi grâce aux appuis de Pathfinder, des séances sur l'utilisation des méthodes contraceptives sont souvent organisées. Celles-ci laissent des impacts positifs.



« Avec Pathfinder, le taux des femmes utilisant les méthodes contraceptives monte en flèche », souligne Dr Leonidas. Cependant, le Médecin provincial précise que le chemin est encore long. « On n'a pas encore atteint le seuil maximal. », conclut-il.

Renoncer aux croyances obscures

Alors que certaines personnes ont développé des mentalités selon lesquelles les méthodes contraceptives sont néfastes à la santé, à Karusi tel n'est pas le cas. Des habitants de cette province qui utilisent ces méthodes disent que celles-ci ont des avantages. C'est le cas de Mme Hakizimana Adèle, de la colline Bugwema zone Gitaramuka. Elle utilise depuis longtemps des méthodes contraceptives.  « Les méthodes contraceptives nous permettent, moi et mon époux, de décider librement quand nous pouvons avoir un enfant », Témoigne-t-elle. Elle fait savoir que chez elle, la plaficitation  familiale constitue une réalité.   « J’ai trois enfants. L'aînée a 15 ans. Le cadet 10 ans, et la benjamine 4 ans. Chez moi, la limitation de naissances est de mise avec l'utilisation des méthodes contraceptives. En plus, ma santé est bonne. », Témoigne-t-elle.

Des conséquences ne manquent pas 


Lors du lancement de ce système de téléphonie mobile, des sketches ont agrémenté les cérémonies. Ceux-ci racontaient la souffrance que connaissent certaines familles qui ont beaucoup d’enfants. Des parents qui trouvent péniblement de quoi nourrir la famille parce qu’ils ont beaucoup d’enfants.  Toujours selon ces sketch nombreux sont des enfants qui ont des problèmes de croissance parce qu’ils ne trouvent pas une alimentation suffisante et  équilibré. Comment conséquence, certains chefs de famille préfèrent  se réfugier dans des cabarets pour afin de fuir  leur responsabilité familiale. Même si c’étaient des sketches, certains habitants qui se sont confiés  à EJO HEZA New disent que cela reflète la réalité. «Ici chez nous, il y a des familles qui vivent dans telles conditions » a martelé Mme Hakizimana Adèle, de la colline Bugwema zone Gitaramuka, commune Buhiga.

En somme, les professionnels de la santé se convergent que la possibilité pour la femme de choisir librement le nombre d'enfants qu'elle souhaite et le moment où elle veut, est essentiel à l'autonomisation de la femme, à la réduction de la pauvreté et à la réalisation d'un développement durable.

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