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Sous le thème : « Rôle de la cartographie censitaire dans le Recensement Général de la Population, de l'Habitat, de l'Agriculture et de l'Elevage », L’institut National de Statistiques du Burundi et le Bureau Central de Recensement organisent un café statistique ce jeudi le 16 novembre 2023. C’est dans le cadre de la célébration du 12ème mois de la statistique au Burundi. Les utilisateurs des données s’en réjouissent. Ils affirment que le recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage permet de connaitre en profondeur le pays. Ce qui permet d’établir des projections de développement.

                    Vue partielle des participants au café statistique

« Moderniser les productions des statistiques officielles en écosystèmes des données statistiques pour renseigner les indicateurs de la vision Burundi, Pays émergents en 2040 et Pays développés en 2060 », tel est le thème du 12ème mois de la statistique. Cette célébration intervient au moment où le pays compte démarrer les travaux de la cartographie principale de son 4ème Recensement Général de la Population et de l'Habitat qui est couplé au Recensement Général de l'Agriculture et de l'Elevage pour faire une seule et  grande opération statistique sous le label du Recensement Général de la Population, de l'Habitat, de l'Agriculture et de l'Elevage (RGPHAE). « C'est d'ailleurs pour cette raison que le thème qui nous réunit aujourd'hui a été choisi pour vous partager l'importance de la cartographie censitaire pour la bonne réussite du dénombrement principal de ce RGPHAE qui aura lieu au mois d'août et septembre 2023 », indique Nicolas Ndayishimiye, DG a.i de l’INSBU. 
Nicolas Ndayishimiye, DG a.i de l’INSBU fait savoir que l'utilisation des nouvelles technologies de l'information  permet d’améliorer la qualité des données et réduire les délais de publication des résultats aussi bien des travaux de la cartographie principale que du dénombrement proprement dit. Comme il l’indique, l'approche numérique du RGPHAE va renforcer le dispositif d'analyse des données par thématique, notamment avec l'apport de géo référencement des structures et des infrastructures d'appui au développement. C'est pourquoi, explique-t-il, la réussite du RGPHAE repose essentiellement sur la cartographie censitaire car permettant d'avoir les trois principaux résultats  ci-après : Une base de données cartographiques géo-référencées et numérisées mettant à jour les limites et descriptions des collines et quartiers du Burundi, une base de sondage numérique pour les recensements et les enquêtes à réaliser pendant la période intercensitaire, un système d'information géographique (SIG) doté d'un outil informatisé de gestion des zones de dénombrement (ZD) géo référencées pour les enquêtes. 
M.Ndayishimiye rappelle qu’à chaque fois que le Burundi a organisé ses différents recensements, la mobilisation de la population et la participation effective de ses partenaires au développement ont été des facteurs clés de réussite.  De surcroît, il les  invite  encore  à accompagner le Bureau Central Recensement. « Je voudrais donc vous exhorter à fournir vos appuis multiformes pour une bonne conduite et réussite de ce RGPHAE, spécialement pour les travaux de collecte de données de la cartographie principale ».  
Un recensement qui vient à point nommé
Les utilisateurs des données font savoir que le recensement vient à point nommé car les données de l’ancien recensement (RGPH 2008) sont devenues obsolètes. Pour eux, ce recensement sera une référence statistique fiable qui permettra au Burundi et ses partenaires de bien planifier pour le développement du pays à travers les différents horizons. Il permettra également au Peuple et au Gouvernement du Burundi de saisir objectivement la situation socio-économique de leur pays. 


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