La jeunesse burundaise fait face à un défi de taille. Celui de manque d’emploi. Les choses sont ainsi au moment où les universités, les écoles secondaires d’enseignement général et technique ne cessent de sortir des lauréats. Ce qui augmente l’effectif des chômeurs qui ne parviennent pas à trouver l’emploi sur place. Constituant un lourd fardeau pour le gouvernement qui ne parvient plus à les embaucher. Cependant, ce dernier a, depuis belle lurette, pensé à réorganiser le système éducatif qui met en avant l’enseignement des métiers afin que les lauréats du système éducatif parviennent à se créer des emplois. Nonobstant, cette politique du gouvernement n’a pas marché. Les lauréats ne parviennent jusqu’à maintenant à créer leurs propres entreprises.
Au moment où, ces jeunes avancent le problème de manque de moyens financiers, le gouvernement y a mis tout le paquet pour juguler ce problème. C’est ainsi que pour lever ce défi, le gouvernement du Burundi a créé la Banque pour l’Investissement des Jeunes (BIJE) dont l’objectif ultime est de financer les projets initiés par les jeunes. A côté de ces deux institutions financières, le gouvernement à penser à la création du Programme d'Autonomisation Economique et d'Emploi des Jeunes (PAEEJ), toujours dans l’optique de soutenir les projets des jeunes. Malgré tous ces efforts, le chemin reste encore long. Peu de jeunes parviennent à se créer des entreprises.
RH Consulting prête main forte au gouvernement
Après avoir constaté que le défi
persiste, Ressources Humaines Consulting (RH Consulting), un cabinet de consultance
en ressources humaines à, depuis 2019, entamer un vaste chantier de renforcer
les compétences des jeunes. Il organise des formations à l’endroit des jeunes sur différents
thématiques en rapport avec l’entrepreneuriat et la création d’entreprises. A
titre d’exemple, cette année plus d’une cinquante de jeunes lauréats de
différentes universités subissent une formation.
Mme Nadège Niyongabo, Directrice Général de RH Consulting indique que les jeunes représentent plus de 60 % de la population sur une population burundaise estimée à plus de 12 millions d’habitants. C’est ainsi que RH Consulting a organisé cette formation pour permettre à la jeunesse de se créer un emploi.
Outre cette formation Mme Niyongabo conseille aux jeunes de changer de mentalités et travailler pour gagner leur vie. Utiliser leur savoir pur entreprendre. Bien le défis ne manquent pas notamment le manque de capital il ne faut pas céder a la peur selon Mme Niyongabo. Autre chose quelle évoque et de couper court avec la pratique d’attrait au fonctionnariat.
Le Consultant en création et organisation des coopératives M Nibafasha distingue trois types d’entreprises à savoir : l’entreprise de production (agriculture et élevage), entreprise de transformation des produits agricoles et d’élevage et l’entreprise des services (des banques des écoles, des structures de soins etc.). Il déplore cependant que les entrepreneurs burundais n’exploitent pas tous ces secteurs de producteurs. Les entrepreneurs burundais manque de créativité. Ils les qualifient de copieurs. Ce qui justicier la peur que les entrepreneurs burundais éprouvent. Néanmoins, il leur conseille d’oser et d’assumer l’échec car, dit-il, c’est par la peur qu’on apprend. Il reconnait que les entreprises naissantes travaillent deux à 3 ans sans faire de bénéfices
Quels sont les qualités d’un entrepreneur ?
Un des jeunes entrepreneurs détenteur de l’entreprise qui assistait à la formation reconnait qu’il a traversé des moments durs pour pouvoir monter son entreprise. Il avoue que le chemin est en lassant et connait beaucoup d’embuches. Surtout le découragement, le manque de confiance des clients, le manque des moyens financiers et le travail en solo. Pour surmonter ces défis, il faut avoir des qualités requises d’un entrepreneur notamment : maitriser et communiquer le problème, oser entreprendre, cherche des informations, chercher à travailler avec les autres, travailler avec les gens qui vous encourage et non ceux qui vous décourage et être discipliné.
Une jeunesse victime d’un héritage colonial
Felix Mpozeriniga, ancien
ministre de la fonction publique et ancien cadre au ministère de l’éducation
reconnait que le système éducation burundais soit un système mal oriente depuis
l’époque coloniale. Ce système était oriente vers l’administration publique et
dans les entreprises et sociétés de l’Etat. Ce qui, d’après lui règne en maitre
de nos jours. Les élèves, au lieu d’embrasser le milieu du travail et
entreprendre tous veulent faire l’université croyant qu’ils vont être embauchés
par l’Etat.
Pour lui, le temps le temps est révolu. Un changement de mentalité est nécessaire et oriente le système éducatif Burundais vers un système oriente vers le développement. Tout en rappelant que les postes de nominations ne génèrent pas la taxe ni impôt. D’où, il faut développer les métiers et vivre de ses talents.
L’Hon. Mpozeriniga invite la population burundaise et surtout la jeunesse à se tourner la reconversion- ce système par lequel lorsque tu réalises que tu ne trouves pas en emploi en adéquation avec votre diplôme, développer un métier complémentaire ou en lien avec votre diplôme ou se tourner vers un autre domaine. Ce qui n’empêcherait pas qu’un Dr en médecine peut se reconvertir en un photographe professionnel.
Notons que RH Consulting a déjà formé plus d’une centaine de jeunes Burundais