Paul Ntisinzira, chef de service Information-Education-Communication et point focal au programme National Intégré de lutte contre la tuberculosePaul Ntisinzira, chef de service Information-Education-Communication et point focal au programme National Intégré de lutte contre la tuberculose indique que , selon la formule de l’OMS selon lequel le ministère parvient à détecter le nombre de cas attendu au centre de traitement de la tuberculose ou centre de formation sanitaire, chaque année, le pourcentage des cas ne dépasse jamais 60. Ce qui signifie que les 40 pourcent reste dans la communauté et continue de propager la maladie.
En 2024, dit-il, 8000 cas ont été enregistrés alors que le ministère s'attendait à 12 mille. Pour dire qu'il y a encore 4000 mille qui sont dans la communauté et qui continue de contaminer les autres. Dans les provinces, par rapport au cas attendus, beaucoup de provinces affichent des résultats non reluisant. Le pourcentage de cas manquant atteint en moyenne 37 %.
Selon, M. Ntisinzira, ces chiffres qui ne rassurent pas résultent de la sous détection des cas de Tuberculose à hauteur de 61 %. La faiblesse de l'implication communautaire à hauteur 6 %. La sous détection de la tuberculose chez l'enfant de l’ordre de 3.8%. La faiblesse de la recherche active au niveau du Formation Sanitaire et au niveau des centres de traitement de la tuberculose et le transport des échantillons qui s’établit à 6%.
M. Pour la tuberculose pulmonaire les centres de traitement de la tuberculose et les formations sanitaires reçoivent 35 % alors que 65 % reste dans la communauté. Paul dit ne pas comprendre comme la population ne consulte pas alors que le dépistage et le traitement sont gratuitement.
Des jalons posés
Les choses sont ainsi au moment où le monde s’était fixé comme objectif d’éliminer la tuberculose d’ici 2030. Des jalons étaient posés. Ces derniers consistaient à réduire de 75 % le nombre de décès lies a la tuberculose, réduire de 50 % le taux d’incidence de la tuberculose, de faire en sorte que aucune famille ne supporte pas de couts catastrophiques liées à la tuberculose en 2035. Cela veut dire que même si le dépistage et le traitement de la tuberculose, le cout de transport du patient, l’arrêt de l’activité, l’alimentation constituent des couts qui ne devraient pas avoir lieu.
Des efforts ont été fournis pour gagner le pari, il s’agit notamment du déploiement des appareils de diagnostic dans tous les Centre de traitement de la tuberculose dans le pays dont l'appareil Genxpert, le trunat, l'acquisition des appareil de radiographie numérique, le laboratoire de diagnostic de la TB pharmaco résistante LPA.
Deux types de tuberculose
Selon M. Ntisinzira, l’on distingue deux types de tuberculose. La tuberculose pulmonaire et la tuberculose extra pulmonaire. La tuberculose pulmonaire attaque principalement les poumons de l’ordre situe entre 60 et 80 %. Entre 20 à 40 %, la tuberculose attaque d’autre partie du corps dont blé cerveau, les os, le ventre, la peau, etc.
Comme l’informe Ntisinzira, la personne atteinte de la tuberculose transpiration intensément la soirée ou la nuit, a une température élevée, a une toux sévère, manque l’appétit, amaigrit et a une fatigue intense.
Les personnes susceptibles d’attraper la maladie sont les personnes qui vivent dans des conditions précaires. Il s’agit des prisonniers, ceux vivant avec le VIH, les diabétiques, etc. . Les prisonniers, les personnes vivant avec le VIH, les diabétiques qui nécessite un suivi régulier et un traitement précoce.
Notons que depuis 1982, le 23 mars de chaque année le monde célèbre la journée mondiale de lutte contre la tuberculose, une date dont le choix n'a pas été un jeu du hasard, mais une date qui coïncide avec la journée où a été découvert le bacille responsable de la maladie.