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L’organisation des Nations Unies pour la lutte contre le sida (Onusida) a organisé le mardi 19 décembre 2023, un atelier d’évaluation des plans conjoints VIH 2018-2023 et de l’élaboration du programme conjoint VIH 2024-2027 du système des Nations Unis. C’était pour évaluer ce que le système des Nations Unies fait au Burundi en matière de la lutte contre le sida.


Le Burundi est classé 1er parmi les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre en termes de performances réalisées dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA/IST. C’est ce qui ressort du Rapport Final de la Revue du Plan National de lutte contre le Sida de Mars 2022  

Selon ce Rapport le Burundi a fait des progrès énormes dans l’atteinte des objectifs 90-90-90, c’est-à-dire que 89% des Personnes Vivant avec le VIH ont connu leur statut en fin 2020, 98% avaient été mis sous traitement ARV et 90% avaient supprimé la charge virale.

Parmi les facteurs de succès, on peut citer : l’engagement du Gouvernement du Burundi et celui de la Première Dame dans la lutte contre le VIH/Sida, la décentralisation des services, la disposition du pays à appliquer les recommandations de l’OMS pour la prévention et le traitement du VIH, la participation des organisations associatives et communautaires, l’appui financier du Fonds Mondial et de PEPFAR et l’engagement des prestataires de santé et des prestataires communautaires.

La  directrice pays  de l’Onusida au Burundi, Marie Margarète Molnar Ako indique que  c’est pour la première fois que l’Onusida évalue ce que font les systèmes des Nations Unies au Burundi en matière de VIH. Pour elle l’atelier constitue un moment de réflexion entre les parties pérennantes pour   réfléchir  sur ce qui a été fait afin de tirer les leçons et bâtir  les perspectives d’avenir. Mme Molnar Ako a souligné que  l’évaluation de la période 2018-2023 montre qu’il y a des plans conjoints qui ont été pertinents, cohérents et efficaces mais dont l’impact doit être mieux mesuré. Mais ces plans s’avèrent très utiles  pour la riposte du VIH sida au Burundi et qu’il faut les poursuivre. Car, ces plans s’alignaient sur le cadre national existant et répondant aux besoins du pays. Toutefois, explique-t-elle, il  y a  des recommandations notamment la mise en place des outils qui permettent de mesurer l’impact et l’Onusida en  tiendra compte dans le prochain programme. Une autre recommandation est d’impliquer plus la partie nationale et les acteurs de mise en œuvre dans la mise en œuvre des plans conjoints.

Des axes prioritaires pour le nouveau programme

Mme Molnar Ako fait savoir que la mise en œuvre de développement durable des Nations Unies comporte deux indicateurs clés pour le VIH Sida que sont l’élimination de la transmission mère-enfant et la prise en charge pédiatrique du VIH Sida. C’est pourquoi les grands axes du nouveau plan devront tourner autour des défis que rencontre le Burundi et  va concerner la prévention combinée chez les adolescents et les populations les plus exposées. Elle précise qu’il est crucial de mettre l’accent sur l’amélioration de l’environnement qui permet le déroulement de ces interventions. Elle  fait référence aux questions de la discrimination, de la stigmatisation et les violences basées sur le genre qui persistent chez les populations vivants avec le VIH.

 Le directeur technique de SP/CNLS, Jean Georges Rukobo, salue les interventions de l’Onusida et l’organisation d’un atelier pareil.    « L’évaluation des plans conjoints VIH Sida est un exercice louable qui témoigne un esprit de transparence et de collaboration entre les système des Nations Unies et le gouvernement. Cela est nécessaire pour atteindre les objectifs stratégiques mondiaux mais aussi le plan national stratégique intégré ».

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