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Alors que l'Afrique est hantée par des crises récurrentes de la dette et la recherche d’une aide extérieure, la présentation de Opa Kapijimpanga, fondateur de l’AFRODAD se penche sur les questions urgentes pour la gestion de la dette de l'Afrique


Sa présentation, lors de la 3e Conférence africaine sur la dette et le développement (AfCoDD III), remet en question les crises récurrentes de la dette à laquelle le continent est confronté et explique la voie vers la viabilité de la dette à long terme.

Il fait savoir que cette nouvelle crise, apparue dix ans seulement après la crise de la dette des années 1980, suscite des inquiétudes quant à la possibilité d'une troisième crise de la dette et, plus largement, à la question de savoir si l' L’Afrique continue à connaître un cycle sans fin de crises de la dette.

 Pour aborder ces questions et aborder le thème central de l'AfCoDD III, « L'Afrique peut-elle parvenir à la viabilité de sa dette sous le néolibéralisme ? », Kapijimpanga se lance dans un voyage à travers les théories de la dépendance et du sous-développement, fermement ancrées dans le paradigme centre-périphérie, offrant un aperçu approfondi du chemin parcouru par l'Afrique.

Pour expliquer la viabilité de la dette, Kapijimpanga indique que l'Afrique doit se libérer des chaînes de dépendance et de sous-développement qui persistent depuis l'époque coloniale.

Pour lui, la clé réside dans la désintégration des institutions et des processus qui ont pris le continent au piège dans ce mode, avec un appel rétentant aux Africains pour qu'ils prennent le contrôle de leur parcours de transformation.

 Il révèle le paysage théorique, soulignant le rôle essentiel des théories du développement pour faire la lumière sur les réalités sociétales et orienter les efforts de transformation. Cela rappelle l'influence des écoles structuralistes des années 1960, qui critiquaient le capitalisme et la colonisation tout en prônant le socialisme comme alternative viable.

 Le besoin urgent d’un paradigme transformateur au-delà du néolibéralisme apparaît comme un principe central des aspirations de développement de l’Afrique.

 Analyser les crises de la dette et leurs résolutions

Le document se lance dans une analyse complète de la crise de la dette des années 1980 et du processus de résolution qui a suivi. Il examine la ferveur du développement qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, le rôle déterminant des mouvements sociaux et les mécanismes complexes d'allégement de la dette. Surtout, cela souligne les changements significatifs dans le paysage contextuel de l'Afrique après 2011, qui ont trait à la crise actuelle de la dette.

 L'appel à la transformation



L'analyse de Kapijimpanga se transforme en un appel passionné à une transformation fondamentale. Le document affirme que la quête par l'Afrique d'une viabilité de la dette exige une véritable sortie audacieuse des chaînes de la dépendance et du sous-développement. La libération des idées, des institutions et des processus qui étouffent le développement de l'Afrique présentée comme un impératif.

 L'Afrique doit transcender son statut périphérique au sein du capitalisme mondial et accéder à une position de prise de décision et d'autodétermination.

 Alors que l'AfCoDD III se déroule, l'analyse éclairante de Kapijimpanga sert de point de ralliement pour des discussions urgentes et approfondies sur la feuille de route de l'Afrique vers la viabilité de la dette et une véritable autonomisation.

 L'appel à la transformation résonne profondément alors que l'Afrique cherche à se libérer de sa dépendance, à surmonter le sous-développement et à se forger un avenir durable.

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