« Ce moment symbolise non seulement une étape majeure dans le développement de notre filière café, mais aussi une nouvelle page dans le renforcement de la coopération Sino-burundaise en général et relations économiques et commerciales entre le Burundi et la Chine en particulier », Emmanuel Niyungeko, directeur Générale de la planification au Ministère ayant l’agriculture dans ses attributions. M. niyungeko informe que le café est bien plus qu'une simple culture pour le Burundi. Il est le cœur battant de son économie, représentant une source essentielle de devises et une activité vitale pour beaucoup de ménages ruraux. C’est aussi surtout le fruit du travail acharné de plusieurs caféiculteurs burundais.
« Avec une contribution significative aux exportations nationales, le café est un pilier de la vision du Burundi de faire de l'agriculture un moteur de la croissance économique et de la lutte contre la pauvreté », précise le DG de la planification.
Pour M. Niyungeko, l’expédition du premier lot de grains de café vert vers la chine marque une étape la stratégie de diversification des marchés d'exportation. En accédant directement à des marchés internationaux toute en réduisant la dépendance du Burundi aux intermédiaires.
Ce cadre du ministère aya l’Agriculture dans ses attributions appelle tous les acteurs de la filière café notamment les producteurs, transformateurs, exportateurs et partenaires pour redoubler d'efforts afin de faire rayonner le café burundais sur la scène internationale. Il informe que le Burundi est prêt à collaborer, à exporter et à partager ses richesses agricoles avec le monde.
Notons que 50 % du café Burundais se vend dans les pays de l’Union Européenne.