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Après avoir constaté, à travers deux études menées, que la représentative des femmes et des filles dans les postes de prise de décision reste un défis majeur, l’Association des Femmes Rapatriées du Burundi (AFRABU ) a, ce mardi le 02 avril 2024, organisé un atelier de sensibilisation des leaders des partis politiques pour qu’ils prennent en compte la dimension genre dans l’élaboration des listes électorales en promouvant l’approche un deux trois.

Depuis un certain temps, l’Association des femmes rapatriées du Burundi (AFRABU) mène des études sur la représentativité des femmes et filles  dans les postes de prises de décision. Le but de ces études, est  que chacun en ce qui le concerne  se serve des résultats de ces études pour contribuer  dans la participation de la femme et  la fille dans les instances et postes de prise de décision.

« Nous avons organisé un atelier de sensibilisation des leaders des partis politiques pour porter à la connaissance de toutes les parties prenantes les résultats des études que nous avons menées pour qu’elles en fasse usage dans leur planification », indique Mme Godelieve Manirakiza directrice nationale de de l’AFRABU. Elle précise qu’il s’agit de deux études. La première concerne la participation de la femme dans les postes de prise de décision. La deuxième étude concerne l’étude comparative de la prise en compte du genre dans les législatives de 2015 et 2020. Surtout le positionnement de la femme sur les listes électorales par les partis politiques et la CENI.

Mme Manirakiza rappelle qu’en protégeant ces études, l’AFRABU voulait inviter les  leaders des partis politiques  pour en faire référence pour améliorer la prise en compte du genre et le positionnement de la femme dans les postes de prises de décision mais aussi dans les élections prochaines. Elle explique pourquoi l’AFRABU s’est focalisée sur les partis politiques « Nous nous sommes focalisés  sur les leaders des partis politiques parce que nous savons que ce sont eux qui positionnent les femmes sur les listes électorales ».

Les résultats des études  ont montré qu’une femme sur 3 sur la liste électorale est toujours positionnée en 3ème position. Nous avons souhaité que les partis politiques positionnent les femmes et les filles en 1ère et en 2ème position. Cela constitue la seule opportunité. Si une femme est placée en 4eme position, elle a peu de chance d’avoir accès à ces postes comme membre de l’Assemblée Nationale ou du Senat qui dépendent de la liste électorale.  

Mme Godelieve lance un appel au leader des partis politiques de leur rappeler leur rôle dans le positionnement de la femme surtout sur les listes électorales car ce positionnement dépend de leur volonté. Ils doivent  savoir que bien positionner les femmes c’est lui permettre d’être élue et prise en considération à la première place. Aux femmes qui sont dans les partis politiques, elles leur demandent de s’affirmer. De surcroit, elle leur demande de montrer la différence.

La sensibilisation des femmes s’impose

Les leaders des partis politiques présents à l’atelier trouvent plutôt que les femmes doivent d’abord montrer ce dont elles sont capables. C’est-à-dire que les femmes doivent travailler assidument pour intéresser les leaders des partis politiques. De plus, les femmes doivent adhérer dans les partis politiques  pour pouvoir bénéficier ces postes.

Gabriel Banzawitonde, président du parti APDR invite les femmes se soutenir mutuellement. Il dit ne pas comprendre comment une femme qui a accéder a un poste de prise de position ne remorque d’autres femmes. Plutôt, elles préfèrent remorquer les hommes. Le leader du Parti des Banyamahoro regrette que  certaines femmes, une fois dans les postes de prise de décision traitent leur conjoint d’une façon indignent. Ce qui peut bloquer leur émergence face aux hommes.

Mme Generose Nahimana, présidente du parti Kaze FDD se demande pourquoi les femmes n’émergent pas dans les postes de prise de décision alors qu’elles en sont capables possédant même des diplômes de niveau supérieur. Elle rappelle que ces dernières sont représentées dans les postes électifs alors que dans les postes non électifs elles sont presque absentes. Raison pour laquelle, elle leur demande d’élire les femmes candidates mais aussi de se faire élire.
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