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PARCEM analyse la campagne électorale en cours au Burundi21/05/2025 | 18 vues Publié par : NTIBARIKURE Mathias
Après le lancement de la campagne électorale pour les législatives et les communales le 09 mai 2025, Parcem anime une conférence de presse. L'objectif : En faire une analyse sur son déroulement et suggérer des améliorations.
Faustin Ndikumana, représentant National de Parcem trouve que sur terrain c'est le parti Cndd-fdd qui est visible sur terrain  comme si il s'agit d'un seul parti en compétition. Il indique que la campagne qui est en train d'être faite ne répond pas aux attentes des électeurs. Pour lui, c'est une campagne électorale qui ne diffère pas de la campagne pour les présidentielles. 

Pour lui, ce sont les candidats députés qui devraient se présenter à la population et décliner leur CV, leurs réalisations au lieu que ce soit les partis pour lesquelles ils sont membres qui se présentent : « un député a un mandant national mais pas un parti qui l'a mandaté ».  Et, en plus de voter des lois, un député a le rôle de  contrôle de l'action gouvernementale. Donc, il ne promet rien en ce qui est du changement.

parlez plutôt des priorités 

Le représentant national de la  Parcem indique que la campagne qui est en cours est une campagne flatteuse car dit-il, on ne peut pas promette des choses qui sont irréalisations et non réalistes.

Dans les programmes que la plupart des candidats en compétition place devant figure la disponibilité du carburant. Ici, le président de la Parcem précise qu’il ne s’agit pas d’un projet de grande envergure car, le Burundi à besoins a besoin de 25 millions de litres de carburant par jour. 

De plus, on ne peut pas promettre des infrastructures costauds alors que les réserves de changes sont presque inexistantes. Il informe qu’actuellement les réserves couvrent un demi-mois d’importations.

Pire encore, les candidats ne peuvent pas promettre a la population une vie aisée avec une inflation actuellement de 40 %. 

M. Faustin Ndikumana dénonce aussi l’utilisation des véhicules de l’Etat dans la campagne électorale. 

Le président et représentant national de la PARCEM, n’arrivant pas à différencier les législatives et les présidentielles se demande si en 2027 lors de la campagne présidentielle si les moyens financiers, humains et matériels seront déployés de la sorte avec le cout y afférente. Il trouve inopportun de séparer les deux élections. 

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