Hon. Gélase Ndabirabe, Président de l'Assemblée Nationale Burundaise« Il a été constaté que la plupart des dettes contractées n’ont pas servi au développement du pays, mais à l’enrichissement illicite et au blanchiment d’argent de certains individus au détriment du développement global de la population », souligne Gélase Ndabirabe, président de l’Assemblée Nationale du Burundi.
Pour lui, ces dettes seraient les bienvenues si elles sont orientées vers les projets de d’investissement en vue d’augmenter le niveau de vie de la population. « Il faut penser à la gestion de ses dettes, les moyens de remboursement ainsi que les projets auxquels elles vont financer. L’Hon. Ndabirabe souligne néanmoins que la dette en soi n’est pas mauvaise. Il donne l’exemple de certains pays qui contractent trop de dette mais n’ont aucun problème avec le remboursement de ces derniers car ceux-ci ont été investi dans les projets de développement et ont généré des revenus. L’Hon. Gélase Ndabirabe conseille aux députés à ne pas contracter des dettes s’ils n’ont pas de projets qu’ils veulent financer pour générer des revenus.
Notons que la dette publique burundaise s’élève à plus de 7 mille milliards BIF. Ce qui laisse entendre que sur une population de plus de 12 millions, chaque citoyen burundais doit payer plus de 500 mille Francs Burundais pour rembourser la totalité de la dette.